Au moment où le parti socialiste commence à réfléchir à la constitution de ses listes pour l’élection régionale en Ile-de-France, je tenais à vous faire part des raisons qui me poussent à renoncer à une troisième candidature.
J’ai toujours pensé que le cumul des mandats en responsabilité dans le temps n’était pas une bonne chose pour la démocratie. La vie politique a besoin de renouvellement. Depuis onze ans, j’ai aimé être au service des Franciliennes et des Franciliens. Sous les présidences de Jean-Paul Huchon, je pense avoir contribué du mieux que j’ai pu à faire vivre les valeurs d’une gauche qui ne renonce pas à transformer la vie.
De 2004 à 2015, je me suis fortement investi dans le domaine éducatif sans négliger pour autant les questions d’aménagement du territoire, de logement, d’emploi, de transport et de culture. J’ai pu ainsi porter dans de très nombreuses interventions les préoccupations quotidiennes de nos concitoyennes et concitoyens, ainsi que celles des élus locaux. Je ne compte plus le nombre de projets concrets dans le Sud-Yvelines, mais aussi sur d’autres territoires, auxquels j’ai apporté mon aide.
Je l’ai toujours fait sans sectarisme politique, avec à l’esprit le sens de l’intérêt général. J’ai rencontré à gauche et à droite des personnes de grandes valeurs avec qui je partage, par-delà les différences d’approches, une véritable amitié. J’assume aussi pleinement les erreurs ou les maladresses que j’ai pues commettre.
En dépit d’une attitude de plus en plus répandue qui consiste à dénigrer l’action politique, je pense que cette dernière conserve toute son utilité et sa force quand elle relève de la conviction et qu’elle s’inscrit dans une démarche désintéressée. C’est bien pourquoi, je n’ai jamais considéré la politique comme un métier, encore moins une carrière !
Je remercie du fond du cœur les militant-e-s socialistes, communistes, écologistes et de gauche, ainsi que les électrices et les électeurs qui m’ont fait confiance durant toutes ces années.
Aujourd'hui, j’aspire à consacrer plus de temps à mon enseignement, à la recherche historique et, surtout, à ma famille que j’ai bien négligée tant la vie politique est chronophage.
Je souhaite néanmoins poursuivre mon action auprès des Coigniériennes et des Coigniériens. Je sais que certains considèrent qu’un mandat de conseiller régional permet aussi d’exister localement, mais je crois que toute existence est avant tout liée à la réalité d’une présence. La virtualité tue la politique !
Je continuerai d’être un conseiller municipal actif. Et cette activité sera d’autant plus renforcée que j’aurai plus de temps à lui consacrer. Coignières mérite une opposition attentive, constructive et déterminée. Avec l’ensemble des membres de l’association Coignières pour Tous, je souhaite confirmer et approfondir cette ambition.
Didier Fischer.
Tu te prépares pour le fauteuil de maire.Petit filou.🙌
Rédigé par : Rolland | 16 juin 2015 à 17:44