La vie de Louis Bascan se confond avec la IIIe République. Né en 1868, mort en 1944, il fut à sa manière un de ses « hussards noirs ». Instituteur, professeur, directeur d’une école primaire supérieure, écrivain et résistant, Louis Bascan incarne une certaine idée de la République. On connaît ses grandes figures que sont les Gambetta, Ferry, Clemenceau ; on connaît moins ses petites mains sans lesquelles rien n’aurait été possible. Il est probable qu’en franchissant les portes du camp de concentration de Buchenwald en août 1944, Louis Bascan se soit rappelé combien cette République à laquelle il avait consacré sa vie, était exigeante. Une rue de la commune de Viroflay et un lycée, celui de Rambouillet, portent aujourd’hui son nom. Et pourtant, il reste pour l’immense majorité d’entre nous un inconnu. Cette biographie vise à éclairer l’engagement d’un homme pour qui la République ne fut pas seulement un régime politique, mais une philosophie de vie. Ne rêvait-il pas de fonder une « cité indestructible où tout est force, lumière et joie » ? Il n’est évidemment pas question par cet ouvrage de participer à la commémoration plus ou moins sincère d’un sacrifice, celui d’un homme livré à ses bourreaux, mais d’écrire une page de notre histoire commune dont l’issue dramatique ne constitue pas une fin en soi !
Vous pouvez vous procurer mon livre en allant sur le site de l'éditeur ou sur le site de la librairie La Procure :
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www.laprocure.com
Vous pouvez aussi vous adresser à votre libraire favori.
A Rambouillet, il sera en vente à partir de la semaine prochaine à la librairie Patenôtre (24 rue Raymond Patenôtre).
Bonne lecture.
Un sujet passionnant. A Rambouillet presque personne ne connaît cette figure de la République. Et pourtant son nom a été donné au lycée de la ville.
Rédigé par : Sandrine | 29 mai 2014 à 10:52
Merci de sortir de l'ombre ce personnage. J'ai fait mes études à Bascan sans savoir qui était celui dont le lycée porte le nom.
Rédigé par : Jeff de Rambouillet | 29 mai 2014 à 10:57