Sans parler de décroissance économique, notre avenir ne peut être envisagé que sous le signe de la sobriété et de la diversification des énergies. Pourquoi toujours attendre la prochaine catastrophe pour prendre de bonnes résolutions ? C’est aujourd’hui qu’il nous faut changer de paradigme et réapprendre à vivre.
Si depuis quelques années le développement durable est devenu la panacée universelle, les progrès réels demeurent bien maigres faute d’une réorientation de la politique énergétique de la France. L’accident nucléaire de Fukushima est en train de remettre en cause la renaissance annoncée du nucléaire.
A l’heure où il nous faut décider de prolonger ou non la vie de nos centrales et d’investir dans la troisième génération de réacteurs de type EPR, l’option nucléaire ne peut plus aller de soi. L’approvisionnement en uranium, les risques inhérents aux déchets radioactifs, la vulnérabilité aux accidents naturels et au terrorisme n’ont jamais vraiment été débattus.
Il faut donc sortir de l’opacité qui a été la marque de fabrique du programme nucléaire français depuis le début des années 1970. Il n’est pas incongru aujourd’hui de réclamer dans notre pays un véritable débat sur cette question.
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