Il y a cent ans, en mai 1907, naissait à Lille l’Union nationale des associations générales d’étudiants de France. Elle fut la première au monde des organisations nationales d’étudiants, plus connue ensuite sous le sigle UNEF.
Nouvel acteur, appelé à jouer un rôle croissant sur la scène sociale et politique française, enfant choyé des autorités, ce mouvement étudiant, exprime rapidement les inquiétudes des classes moyennes éprouvées par la Grande Guerre, puis par la crise des années trente. Pluriel dès l’origine, il est plus ou moins intensément, selon les périodes, alimenté par la diversité des courants confessionnels, politiques, culturels du XXe siècle.
Son rôle dans la guerre d’Algérie, Mai 68, les mobilisations des années soixante-dix, le mouvement de 1986 ou dans la lutte contre le CIP en a fait une composante majeure du paysage français. Porte parole tour à tour des étudiants, de la jeunesse, de la société, les mouvements étudiants n’ont jamais laissé indifférent la classe politique.
Rédigée par une équipe de spécialistes reconnus, l’étude couvre les grandes étapes de cette histoire. Elle aborde ensuite des questions que pose cet objet de recherche encore en friche : les formes de l’associationnisme étudiant, son folklore, les problèmes de l’apolitisme et de l’indépendance, la place dans le monde universitaire, les réalisations majeures du mouvement en matière de santé, de protection sociale, de pratique sportive…
L’ouvrage, qui vient de paraître aux éditions Syllepse, contient une abondante bibliographie, des documents, une chronologie et un index.
Pour vous procurer le livre : http://www.syllepse.net et taper dans "recherche" Cent ans de mouvements étudiants.
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